lundi 31 janvier 2011

Côte D'Ivoire : Comment on manipule l'économie des peuples pour enrichir l'élite mondaine?



Je me plaît souvent à souligner que nous étions, à ma connaissance, le premier blog québécois à avoir dénoncé, en décembre dernier, les agissements arbitraires et despotiques de la communauté internationale en Côte d'Ivoire. Dès le 28 décembre, dans notre texte "Dénoncer le double jeu de l'ONU et de la communauté internationale en Côte d'Ivoire", nous affirmions le fait qu'Allasane Ouattara était plutôt un sbire au service du Front Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale et des intérêts étrangers, qu'un libérateur démocrate. Si au début notre position avait déclenchée les passions chez une frange de notre lectorat, aujourd'hui, notre position a fortement gagné en crédibilité. Depuis le déclenchement de la crise ivoirienne, dans l'opinion publique, Laurent Gbagbo est passé de criminel de guerre truand, à héros national et protecteur des africains contre l'ingérence extérieure.

En citant la Côte D'Ivoire comme exemple, nous avons été le premier blog québécois à soutenir que l'ONU et l'Union Africaine étaient des organisations corrompus, au service des forces capitalistes. Cela est plus vrai que jamais, car selon toute vraisemblance, d'ici quelques semaines, ce sera le dictateur de la Guinée équatoriale, au pouvoir depuis 1979 grâce à un coup d’Etat militaire, qui prendra la direction de l'Union Africaine. Pensez-y, c'est comme si les dictateurs Ben Ali ou Moubarak avaient comme mandat de diriger l'Union Européenne! La communauté internationale, l'Union Africaine et l’ONU ont étés démasqués, ils ont perdus toute crédibilité!

Dans la crise ivoirienne qui a secouée le pays en décembre dernier, et qui continu toujours de le faire, nous avions étés les premiers québécois à prendre une position neutre, ni en faveur de Gbagbo, ni en faveur de Ouattara. Si dès le départ les appuis solides (ONU, Union Africaine, France, États-Unis, Canada...) ont étés en faveur de Ouattara, aujourd'hui, la donne a changée. Gbagbo a gagné l'appui de la Russie et de la Chine, mais également de certains membres de l'Union Africaine comme l'Angola, la Libye, la Guinée équatoriale et l'Afrique du Sud et surtout, des membres de la CEDEAO (Ghana, Bénin, Cap Vert, Gambie), les mêmes organisations qui menaçaient Gbagbo d'une invasion militaire de la Côte D'Ivoire il y a de cela seulement quelques semaines...

Décidément, la communauté internationale et les pays occidentaux ont subis tout un revers dans leur prise de position en Côte D'Ivoire! Ils ont perdu toute crédibilité pour tous les pays du Sud, qui voient maintenant les organisations internationales comme des outils impérialistes pour maintenir l’hégémonie du Nord. Mais ce qui est le plus troublant et révélateur, c'est la proximité idéologique entre Ouattara (le candidat soutenu par l’ONU) et Antony Ward, un britannique et grand patron de l'entreprise Armajaro, dans leur tentative de coup d'État et de déstabilisation économique de la Côte D'Ivoire. Pour comprendre cette situation, il est important de rappeler que l'économie de la Côte D'Ivoire repose principalement sur la production et l'exportation de la fève de cacao, dont le pays est le plus grand exportateur mondial. Déjà en 2002, on avait découvert que la tentative de coup d'État en Côte D'Ivoire avait été largement financée par Antony Ward, en faveur de son entreprise, Armajaro, qui 'œuvre' dans les échanges internationaux de ressources premières, principalement dans le sucre, le café et le cacao. Parallèlement, cette crise de 2002 en Côte D’Ivoire avait été marquée par la flambée des cours du cacao et un enrichissement instantané de Ward et de son entreprise. Aujourd'hui, le même scénario se répète : Allasane Ouattara, candidat des forces capitalistes en Côte D'Ivoire, demande aux Ivoiriens de suspendre toute exportation de cacao pour une période d'un mois. Il tente ainsi de déstabiliser l’économie du pays, et de priver Gbagbo de sources de financement national. Cette position de Ouattara démontre son parti-prix en faveur des intérêts étrangers, au dépends des intérêts locaux et de la population ivoirienne. Alors qu’une majorité d’ivoiriens sont déjà accablés par la pauvreté, Ouattara leur offre de limiter leurs entrées fiscales pour une période de 30 jours! La seule annonce de cette requête de Ouattara a fait bondir le prix du cacao sur le marché mondial et a eu comme conséquence un enrichissement instantané de Antony Ward et à sa corporation Armajaro.




Cela fait plus de 3 siècles que l'économie de l'Afrique est dominé par des forces extérieures. Les africains doivent impérativement se défaire de l'emprise de la bourgeoisie mondiale et de l'économie capitaliste. Le système capitaliste actuel repose sur la domination de l'Afrique, pour l'appropriation de ressources premières et de main d'oeuvre à bon marché. Sans cette absurde appropriation des richesses africaines et des peuples du monde, c'est tout le système occidental qui s'effondre. Il est important que les africains réalisent qu'ils financent leur propre asservissement. En cela, dès décembre 2010, nous avions été porté à appuyer Laurent Gbagbo dans sa lutte contre l’impérialisme. Toutefois, notre position reste la même : ni Ouattara, ni Gbagbo, mais le peuple organisé en comités d’actions de délégués révocables. C’est le SEUL moyen d’assurer à long terme une indépendance économique des peuples africains, une représentativité démocratique de TOUS les ivoiriens dans l’appareil politique et à la fois un respect intégral des libertés individuelles.


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vendredi 28 janvier 2011

Égypte : Répression, censure et contrôle de l'information. Lorsque Internet devient le point de pivot des révolutions populaires.


Les élites du monde tremblent face aux présents soulèvements et aux désastres économiques modernes et à venir. Conscients qu’une sédition mondiale massive est possible, ils tentent par tous les moyens de préserver leur bon commerce et le “business as usual”. Pourtant, ils savent pertinemment bien que le système économique qui les ont portés au pouvoir est sur le point de s'écrouler.               

Malgré la forte répression et leur stricte interdiction, des affrontements ont éclatés en Egypte pour le troisième jour consécutif. Déjà plus de 1000 individus ont étés mis sous arrêt par le régime. D’après des témoins, des policiers, certains en civil, interceptent des manifestants et les entraînent dans des camionnettes non immatriculées.

Nos gouvernements occidentaux observent de loin les remous et offrent aux gouvernements autoritaires leurs conseils éphémères tel que "Paris [qui appel] l’Egypte à respecter la liberté d’expression" ou la Syrie qui dit désirer voir «la raison prévaloir» ou encore le Canada qui demande de faire "preuve de retenue". Bien entendu, aucun de nos chefs d’États ne semble envisager utiliser les mêmes moyens persuasifs employés contre Gbagbo ou Julian Assange!

Afin de limiter la mobilisation et la conscientisation des citoyens égyptiens, le gouvernement Moubarak a décidé de 'débrancher' Internet et les réseaux de téléphonie mobile. Conséquemment, si nous avions précédemment une 20aine de visites par jours d'internautes égyptiens, ce nombre est tombé à zéro depuis les derniers 24 heures. Présentement, seul les téléphones satellites fonctionnent encore en Égypte. Pourtant, certains sites restent accessibles, dont le site de la Bourse égyptienne. En dépit de la contestation et malgré la censure et le contrôle de l'information, LEURS affaires doivent évidemment continuer...


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jeudi 27 janvier 2011

Révolutions Citoyennes Généralisées : Charest, Sarkozy, même idéologies que les criminels Moubarak et Ben Ali.



Une même tangente uni les bandits Moubarak d’Égypte et Ben Ali de Tunisie : la spoliation du bien collectif au bénéfice des proches du régime et de leurs familles. Ben Ali et Moubarak se sont fait ennemis du peuple principalement par la privatisation des biens publiques, leur rachat par des proches, et la concurrence déloyale de leurs entreprises, favorisées par l'État et des groupes mafieux.

N’est-ce pas le même scénario dont les Jean Charest et Nicolas Sarkozy son tant adeptes? Au Québec, les manigances des gouvernements et des fonctionnaires, avec les syndicats et l’industrie de la construction sont flagrantes. Leurs liens avec la mafia et le crime organisé sont accablants. De plus, la consanguinité de l’État avec plusieurs secteurs industriels (gaz de schistes, éolien, etc.) sont de plus en plus mis à jour. Même les députés et les ministres ne se gênent pas pour quitter leurs fonctions avant la fin de leur mandat pour rejoindre le secteur de l’industrie qu’ils défendaient sous serment de l’État. Lorsque les élites politiques n’hésitent plus à utiliser les trésors publiques pour se financer des avocats dans des causes ridicules qui vont à l’encontre de la population, ça n’a vraiment pu de sens!

La collusion, c’est une tendance généralisée : de l’Afrique, au Moyen-Orient, en passant par l’Europe et les Amériques, en incluant bien entendu le capitalisme-d’État asiatique. C'est l'essence-même du capitalisme, qui concentre les responsabilités et le pouvoir, qui encourage la collusion. Nous avions souligné les mécanismes de monopolisation utilisés par le système économique dans le texte “Pourquoi combattre le capitalisme : Ce que les libertariens et la droite refusent d'admettre”. Maintenant, il faut se rendre à l’évidence, le 20e siècle fut marqué par le fascisme et l’impérialisme économique, ils sont maintenant planétaires. Le fascisme, c’est justement la fusion entre les intérêts de l’État, de la bourgeoisie nationale et des corporations. Le constat est exactement le même au Québec, aux États-Unis, en France, en Tunisie ou en Égypte. Si on comprend que nos taxes et impôts ne servent plus à offrir des services, mais à enrichir et assurer la prédominance des entreprises et des amis de l’élite sur notre territoire, on devient aisément solidaire des luttes qui se déroulent présentement dans le nord de l’Afrique.

La communauté internationale, principalement les États-Unis, l'Union européenne et l'ONU, ont appelés le gouvernement égyptien à “écouter les demandes du peuple”. J’ai bien hâte de voir jusqu’à quand ils tiendront cette position. Car si les Nord-Africains sont aussi perspicaces que nous le pensons, ils ne se contenteront pas d’un État social-démocrate corrompu à l’os comme celui de la France, du Québec, des États-Unis, de la Russie et de tous ceux qui ont accédé à cette forme d’organisation politique et économique. CELA N’EST PAS LA SOLUTION, depuis 2008, cela a été démontré amplement.

Les trois prochains mois seront marqués par le retour de la crise économique, ce qui ouvrira un momentum révolutionnaire mondial pour la période 2011-2014. Il n’est pas difficile d’imaginer un embrasement généralisé des peuples, vu la situation mondiale actuelle et malgré le fait que nous soyons supposément en “reprise” économique. Les “émeutes de la faim”, séditions et grèves générales qui avaient accompagnés l’année 2008 et la hausse des produits de base n’étaient probablement qu’un léger soubresaut, la lutte reste à venir. Au Québec, en France et ailleurs, nos politiciens voyous et complices veulent faire payer le prix aux citoyens! Faudrait surtout pas déstabiliser LEUR jeu de compétition sur l’échiquier capitaliste mondiale. La Chine nous a déjà distancé, on prévoit des années de vache maigre. Les accepterez-vous sans broncher?


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mercredi 26 janvier 2011

Gaz de Schistes : On sort le maître-pantin du placard, Lucien Bouchard à la rescousse!



Il était temps que l'industrie des gaz de schistes se rende compte qu'André Caillé a perdu toute crédibilité pour les citoyens québécois! Par contre, il y a certainement quelque chose que l'industrie n'a pas encore compris, car c'est le frère idéologique d'André Caillé qui le remplacera, nul autre que Lucien Bouchard. Ces deux personnages ont déjà démontrés leur mépris mondain à l'égard des citoyens québécois lors de la crise du verglas, ainsi que la gouvernance du Québec de1998 à 2001. Remplacer un individu qui a perdu toute crédibilité par un autre qui est l'antithèse de la franchise et de l'autodétermination du peuple québécois n'aidera en rien!

Le noeud du problème social actuel est la concentration de la richesse, la baisse du pouvoir d'achat et du pouvoir de décision des populations, mais surtout, la compétition capitaliste mondiale qui accentue sans cesse ces deux précédents concepts. Les solutions de Lucien Bouchard, nous les connaissons tous depuis sa prise du pouvoir de l'État québécois en 1995, et plus particulièrement encore depuis la publication du manifeste "des lucides" en 2005. Tous les discours qui s'échangent sur les gaz de schistes son d'abord des enjeux de sécurité environnementale, des enjeux de redistribution des profits générés, et donc de la propriété de ces installations et de leur gestion. L'enjeu principal est donc une question économique de propriété de cette ressource.

Qu'est-ce que Bouchard a à nous offrir concernant ces questions? Il est important de rappeler que dans les dernières années, Lucien Bouchard a amplement fait l'éloge de la propriété privé et de la baisse des impôts, tout en dénigrant les actions des syndicats et en limitant la gestion démocratique des sociétés d'État. Dans ses discours, les nuances sont très rares et souvent légères. D’ailleurs, dans le "manifeste des lucides", il dit prôner une augmentation du temps de travail des québécois, qui ne travailleraient pas assez selon lui, et une baisse de leurs salaires, afin d’être “compétitifs” avec l’économie asiatique. Ces individus, totalement déconnectés de la réalité physique des citoyens, exposent un réel mépris des humains et de la nature par leurs conceptions mercantiles: pas de profit, pas de raison d’être!

Maintenant, M. Bouchard, qu'est-ce qui vous distingue de votre prédécesseur André Caillé? RIEN! Merci tout de même, car c’est grâce à des bandits fascisants comme vous que de plus en plus de Terriens rejoignent les rangs des organisations libérales-égalitaristes. Dans une telle organisation mondiale, tous les profits générés par l’industrie des gaz de schistes seraient redistribués équitablement entre tous les Québécois, entre tous les Terriens. Puisque la conception, le forage et l'exploitation d'une telle richesse passe par une pratique ancestrale acquise par l’Histoire humaine, il est normal que ses profits retournent à la progéniture de cette humanité créatrice. En d’autres mots, pour développer les gaz de schistes, une maîtrise des chiffres et de formules mathématiques de Pythagore et de ses descendants, mais également l'utilisation de l'alphabet latine et de l'écriture aura été INDISPENSABLE. En cela, l'industrie énergétique est déjà redevables à l'Humanité! Mais cela est la pointe de l’iceberg: il aura également fallu une technique extrêmement pointue pour produire et couler le béton suffisamment profond dans le sol, la machinerie pour tous ces travaux et tout ce que cela importe (forage, moulage de métaux, soudure, électrification, etc.). L'exploitation des gaz de schistes est rendue possible grâce au travail et au savoir social de l'humanité, acquise au fil des siècles et des échanges entre les peuples. En cela, l'exploitation des gaz de schistes devrait bénéficier ÉQUITABLEMENT à l'ensemble des descendants humains, non pas majoritairement à ceux qui ont les moyens d'acheter les terres, le savoir-faire et le travail des autres pour spolier la richesse des peuples.


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mardi 25 janvier 2011

Stephen Harper et Jean Charest ‘hébergent’ la famille du dictateur déchu Ben Ali de Tunisie

 

Selon le ministre de l’Immigration du Canada, Jason Kenne, plusieurs membres de la famille de Zine el-Abidine Ben Ali ont pu entrer au pays puisqu'ils possédaient leur statut de résident permanent. Le temps ne semble décidément pas manquer pour une remise en question de ce statut... On apprenait également que d'autres membres de la famille, dont l’épouse de M. Ben Ali, ont pu accéder au Canada grâce à leurs passeports diplomatiques. Une réaction unanime et rapide contre Gbagbo, pour geler ses avoirs à l'étranger, pour annuler les passeports et ses privilèges de président ainsi qu'à son équipe, mais une mollesse et une lâcheté contre Ben Ali. Selon l’avocat motréalais Kamel Balti, depuis leur arrivée au Canada, ces personnes bénéficient même d’une protection rapprochée des autorités policières canadiennes. Tout cela au frais des contribuables. On voit où est le centre d'intérêt de nos élites! Même la France, fidèle associé du dictateur tunisien a fini par se ressaisir et refuser d’accueillir Ben Ali! Pendant que le peuple tunisien risque TOUT dans les rues, la famille Ben Ali se vautre dans les plus gros luxes du Québec : les domaines de Westmount, à Montréal. Au lieu de manifester son indignation, Jean Charest et Stephen Harper excèdent d’apathie en maintenant leurs discours vides de sens.



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dimanche 23 janvier 2011

Fermeture d’Electrolux à l’Assomption: Est-ce que les Québécois ont besoins de plus d’exemples pour voir que ça pu d'allure?


Vous n’êtes pas écœurés d'avoir l'impression de travailler toujours plus pour en avoir moins, d'avoir l'impression de faire vivre le monde entier, de l’entretenir? Écœurés d'avoir toujours l'impression qu'on nous mène en bateau quand on change de discours de semaine en semaines. Des politiciens, qui se bercent au gré des enveloppes brunes aux scientifiques, qui se réfutent au gré des subventions, ça pu le trafic d’influence à plein nez! J'avais le goût d'exprimer ma rage face à la prostitution socialement aberrante du système économique actuel. À quand le temps où il va falloir accepter des salaires de sweatshop pour garder nos emplois? À quand la majorité de nos taxes et impôts seront remis à de milliardaires multinationales en gage de pizzo mafieux pour maintenir notre protectorat économique?

On sait tous que l'usine d'Electrolux de l'Assomption était rentable. Deux mois avant l'annonce de sa fermeture, Electrolux prétendait vouloir investir de 20 à 30 M$ dans l’agrandissement de ses installations. Il ne faut pas chercher loin les motifs de cette fermeture prématurée. Le lendemain de l'annonce de l'abolition de 1300 emplois, les hauts dirigeants de la multinationale suédoise se retrouvaient déjà sur une tribune d’honneur, à Memphis, au Tennessee, où on voulait leur offrir sur un plateau d'or et d'argent 135$ millions pour reconstruire une nouvelle usine à neuf aux États-Unis. Tout cela, bien sûr, avec garantie de trouver de la main d'oeuvre acceptant un salaire de 14,60 $ de l’heure, contre 18,60 $ à l’usine de L’Assomption au Québec.

Dave Chartrand, un syndicaliste prétend que "le temps presse de trouver des moyens imaginatifs pour retenir nos entreprises". Qu'est-ce que ça veut dire? Accepter des baisses de salaire? Accepter des hausses de taxes ou d'impôts pour allécher les entreprises avec des subventions? C'est ça le syndicalisme moderne? La vérité c'est que les syndicats sont TOTALEMENT impuissants face à la prostitution mondiale de l'économie. Pourtant, l'ALENA existe pour assurer le libre-échange juste et équitable. Le chapitre 11 de l'ALENA suggère même qu'une entreprise peut poursuivre un gouvernement si celui-ci l'empêche de faire des profits. Bien entendu, il n'existe pas de telle loi qui permettrait aux travailleurs d'Electrolux de poursuivre le gouvernement du Tennessee pour avoir incité Electrolux au maraudage social du peuple québécois!

La vérité, c'est que le capitalisme moderne est passéiste, périmé. Il n'arrive plus à développer des emplois enrichissants socialement et épanouissants individuellement. Même les États-Unis doivent exiger le libéralisme aux autres pays et maintenir leur protectionnisme économique pour assurer le fonctionnement de leur économie. C'est encore l'éternel deux poids, deux mesures qui favorise toujours les mêmes! Il ne faut pas blâmer les travailleurs du Tennessee, ils sont aussi victimes que nous dans ce jeu. Incessamment, ils succomberont face aux salaires asiatiques et africains. Cessons de participer à cette prostitution sociale qui entraîne inévitablement une concentration de la richesse. La prostitution des travailleurs est essentielle au capitalisme, il faut le surpasser! Sur la base de comités d'actions, regroupons-nous en groupes de 25 individus et élisons chacun notre délégué de base. Édifions ainsi une alliance solidaire des révoltes d'Afrique et d'Europe et formons l'instance politique mondiale du futur qui pourra rétablir l’équilibre social. Formons ainsi notre coalition du ras-le-bol planétaire et nous pourrons ainsi surpasser le capitalisme légitimement et démocratiquement. Sur ce thème, je vous propose la lecture du texte "Comment renverser le pouvoir des corporations, des multinationales et des gouvernements corrompus?".

En référence à :
http://ruefrontenac.com/affaires/entreprises/32577-electrolux-probleme
http://ruefrontenac.com/affaires/entreprises/32585-electrolux-tennessee


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jeudi 20 janvier 2011

Comprendre la position partisane de la communauté internationale face à la Côte D'Ivoire et entrevoir de possibles solutions pour l'Afrique.



Cet article est en relation avec la table ronde du 22 janvier 2011, au Centre Afrika de Montréal, dont Tanohé Ludovic N’Doly est le modérateur et portant sur la situation de conflit qui prévaut en Côte d'Ivoire.

Le centre de la discussion tournera autour de deux questionnements afin de comprendre: 1) la quasi-unanimité de la communauté internationale en faveur de Alassane Ouattara, contre Laurent Gbagbo, et ses décisions arbitraires, malgré les résultats serrés des élections présidentielles et les preuves de vastes fraudes électorales, 2) se pencher sur la recherche de solutions durables pour la paix et le développement dans le pays.

La situation de la Côte d'Ivoire démontre encore une fois les positions partisanes de la communauté internationale et son ingérence dans la politique intérieure des pays du monde. La Côte d'Ivoire et les pays d'Afrique ne sont pas seuls à devoir subir ces dictas, l'Amérique du Sud (Venézuella, Chili, Cuba...), le Moyen-Orient (Irak, Iran, Afghanistan...) et plusieurs pays d'Asie (Corée, Vietnam, Inde...) ont connus et connaissent encore le même sort. On n'hésite pas, à l'occasion, d'accoler à ces peuples l'étiquette de l'infâme "Axe du Mal". Ces constats nous enseignent que les institutions internationales (ONU, FMI, Banque Mondial...), bien qu'elle se cachent derrière le rideau de la justice, de la rigueur et de la liberté, sont en fait des outils de manipulation pour assurer la prédominance de l'occident (Amérique du Nord et Europe) dans le monde. Ainsi, l'appuis arbitraire de la communauté internationale envers Ouattara prend tout son sens. Ouattara souhaite appliquer le programme d'austérité et de rigueur financière du FMI et de la Banque Mondiale, à des populations déjà accablées par les écarts de richesses. À son apposé, Gbagbo prône des mesure plus sociale-démocrates, mais surtout, un nationalisme ivoirien qui dérange la communauté internationale. Cette dernière menace aujourd'hui d'attaquer militairement la Côte D'Ivoire par le Niger et le Burkina Faso. Mais quels intérêts peuvent justifier un tel positionnement extrémiste?                   

Il faut d'abord garder en tête que l'Afrique est le deuxième continent le plus peuplé et celui où se trouve le plus de richesse naturelles (Or, Zinc, Cuivre, Diamants...) sur la planète. Il faut également garder en tête le contexte géopolitique mondial moderne, à savoir un affrontement économique entre les deux principaux blocs économiques, la Chine et les États-Unis. La Chine devenant influente et de plus en plus autonome, on veut s'assurer d’avoir un autre bassin de main d’oeuvre à bon marché, mais on veut également s’assurer une main-mise sur les infrastructures développées de la Côte d'Ivoire (routes, aéroports, ports naval, etc.) et assurer l’exportation. C’est également une aubaine pour l’Europe! Pourquoi importer des marchandises toujours plus cher de l’autre bout du monde, alors qu’une main-d'oeuvre à bon marché existe tout près et est prête à travailler pour moins de 50 euros par mois? D’ailleurs, la dévaluation monétaire pratiquée par la France via les devises  franc-Africaines (les fameuses CFA) ont eu pour conséquence d’amoindrir le pouvoir d’achat des ivoiriens et des africains en général. Le CFA est une devise de contre-valeur à parité fixe avec l'euro, ce qui signifie que c’est l’euro qui dicte la valeur de la monnaie de plusieurs pays africains. De cette manière, on assure un contrôle de l’économie africaine, pas besoins de vous dire qu’ils veulent assurer la stabilité d'un tel système. C’est une sorte d'esclavage économique moderne et socialement accepté. Par contre, avant tout, l'intimidation et les sanctions imposées au régime de Laurent Gbagbo et aux ivoiriens sont une façon pour la communauté internationale de décourager les autres peuples africains qui oseraient un jour se soulever en faveur de la réelle libération de l'Afrique. Il y a eu Kagame, maintenant c'est le tour de Gbagbo. Voilà les raisons de l’acharnement et de la partialité de la communauté internationale face à la Côte D’Ivoire!

Trouver des solution durable pour la paix et le développement des pays d'Afrique dominés par l'occident n'est pas une mince tâche. Les problèmes de la Côte D’Ivoire sont les problèmes de toute l’Afrique. Dans un cours laps de temps, il serait possible d'envisager de commercialiser d'avantage avec la Chine, qu’avec l’occident. Par contre, je ne placerais pas beaucoup d’espoir là dedans, c'est justement ce que Gbagbo a voulu faire, et vous voyez le résultat? Il faudrait également redéfinir plusieurs frontière qui ont d'abord été divisés artificiellement par les grandes puissance occidentales (France, Royaume-Uni, Portugal, Espagne) au 19e siècle et ce dans le but d'éterniser les conflits inter-ethniques et ainsi faciliter la domination du continent. L'abandon des monnaies franc africains (CFA) et la création d'une devise africaine indépendant, avec l’inauguration des fameux États-Unis d'Afrique, ce vieux concept de 1924, serait surement pertinent. Par contre, bien que cela assurerait tout de même une certaine autonomie, ça n'assurera pas un épanouissement à long terme des africains et des peuples du monde si leur économies respectives restent dominés par les puissances étrangères.

Le but ultime pour libérer les africains et tous les pays du sud de la domination économique du nord sera indéniablement un surpassement du capitalisme. Le but non avoué des occidentaux est de sans cesse réduire les salaires des peuples du monde. Nous leur répliquons que tous ont droit au travail et au salaire décent. Les peuples du sud ont permis le développement de l'ère industrielle en occident. Ce sont les esclaves africains, américains et asiatiques qui ont développés les routes, les chemins de fer, et la plupart des infrastructures publiques en Amérique du Nord et en Europe (dont le fameux ViaRail canadien qui fut construit par des esclaves chinois). C'est la spoliation de ces peuples qui nous ont permis d'avoir du coton, du sucre, du café, du cacao et toute sorte de denrées à très bas prix pendant plus de 3 siècles. Nous avons une dette historique à leur égard. En cela, les égalitaristes que nous sommes réclamons une uniformisation des salaires de TOUTE l'humanité. Si on cumule l'ensemble du PIB (richesse produite) mondial dans un mois et qu'on le divise par le nombre de terriens, on obtient un salaire d'environ 1500$ par terrien, femmes, hommes, enfants et vieillards PAR MOIS! En cela, nous sommes convaincus que la libération de l'Afrique passe d'abord et avant tout par un surpassement du capitalisme, par une juste répartition de la richesse, des responsabilités et du travail. Nous sommes de plus en plus à prôner l’instauration d’un tel principe, l’actualité de tous les jours nous conforte sans cesse d’avantage en ce sens.


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Haïti : Le retour de Duvalier est une insulte aux Haïtiens, l’annonce de sa candidature à la présidence une solide gifle.



Le retour de Jean-Claude Duvalier en Haïti est une vraie insulte pour les Haïtiens, surtout qu'il prétend vouloir aider Haïti! Aider Haïti à quoi et avec quoi, en faveur de qui? Avec les 300 millions de dollars que lui et sa bande de voyous ont volés au trésor haïtien, avant d'être renversé par une révolte populaire en 1990? En implorant le pardon pour les milliers de victimes de ses massacres et de son oppression politique? Celui qu'on nomme "Baby Doc" ne doit pas être accueilli à Haïti comme un roi, mais comme un criminel de guerre! Cela, la communauté internationale le sait, mais elle garde le silence.

Les Haïtiens, dont la moyenne d'âge est d'environ 18 ans, sont pour la plupart trop jeune pour avoir vécu sous la main de fer du clan Duvalier. Il est de notre devoir humanitaire de rafraîchir leur mémoire collective. La famille Duvalier prend le contrôle d'Haïti en 1957. Le père, "Papa Doc", assied son pouvoir personnel sur la délation et alimente la terreur à l’aide de ses partisans surnommés ‘tontons macoutes’, un véritable escadron de la mort qui terrorise les populations par les pillages, les viols et la torture. En 1971, son fils, l’actuel Jean-Claude Duvalier hérite du pouvoir.

En 1986, le successeur Duvalier est chassé du pouvoir par un soulèvement populaire et fui en France, où il habitera pendant 25 ans sans même avoir peur d'être arrêté et jugé par la justice française. Pourtant, pendant cette période, plusieurs anciens dirigeants politiques ont étés jugés pour crimes de guerre ou autre atrocité contre des individus innocents (dont le tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie ou pour le Rwanda. Pourquoi Duvalier n'a jamais été troublé pendant ses 25 ans en France?

Des liens étroits existent entre la gouvernance des États-Unis, la France et la famille Duvalier. Aussitôt que Duvalier fut renversé par le soulèvement populaire de 1990, la France et les États-Unis ont tout fait pour préserver l'héritage politique et économique de la famille Duvalier. Depuis cette période, l'ingérence de la communauté internationale dans les affaires Haïtiennes n'a jamais cessée. Nous présupposons donc que le retour de "Baby Doc" Duvalier en Haïti soit pour perpétuer la domination de l'occident et le commerce de la drogue entre la Colombie et les États-Unis. Pour que cela s'accomplisse sans embûche, il est indispensable pour la communauté internationale de préserver la faiblesse de l'État Haïtien, et les bas salaires de ses habitants pour faciliter la corruption et la collusion. Certains se demandent pourquoi la communauté internationale contrôle vaillamment les aéroports et les ports commerciaux du pays depuis le tremblement de terre de 2010? Nous avançons comme explication qu'ils veulent ainsi protéger et assurer le commerce de la drogue dans ce pays, sans que personne ne soit au courant. Nous connaissons tous l'ampleur du commerce des stupéfiants en Haïti, pourtant, les autorités internationales n'ont rendu publique aucune arrestations depuis le séisme de 2010 et leur prise de contrôle. Duvalier, en tant que criminel de guerre et spoliateur d’Haïti, a pu passer le ‘blocus’ des États-Unis et de la France à l’aéroport de Port-au-Prince sans problème. Si au moins les humanitaires, les denrées alimentaires et les dons en argent pouvaient entrer à Haïti aussi facilement!

Depuis l'annonce du retour de Duvalier, on a apprit que Jean-Bertrand Aristide, ex-président et éternel opposant à Duvalier, voulait également revenir en Haïti. «Depuis mon arrivée forcée sur le continent africain il y a six ans et demi, le peuple haïtien n'a cessé de demander mon retour en Haïti», écrit M. Aristide dans un communiqué envoyé à l'AFP. Mais étrangement, contrairement au répugnant Duvalier, son retour est parsemé d'embûches. Un avocat basé aux Etats-Unis en contact avec Jean-Bertrand Aristide, avait indiqué que l'ex-président avait demandé à renouveler son passeport haïtien, mais que cette demande lui avait été refusée par les autorités haïtiennes. «Aristide a le droit de retourner en Haïti, mais on lui interdit» avait affirmé l'avocat. Comme quoi le 'deux poids, deux mesures' favorise toujours les exploiteurs au lieu des exploités.

En complément de cet article, nous vous proposons la lecture du texte “Dépouillement en Haïti : Mais où disparaît tout cet argent? Cafouillage et déraillement planifié!”, qui fait le bilan de l’Histoire d’Haïti post-Duvalier, jusqu’à aujourd’hui.
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Échanges Philosophiques et Économiques avec un sympathique Anarchiste.

Cet échange est extrait du blog MoutonMarron. Voici les échanges que j'ai eu avec son auteur, au sujet de la révolte tunisienne et la situation mondiale en général:


Au tour de la Tunisie.

Ce pays, je l'affectionne beaucoup. Il est dirigé depuis une éternité par le tyran Ben Ali. La Tunisie est parfois menacée par l'intégrisme religieux (sans doute moins qu'ailleurs) mais les gens y sont très accueillants. Et il y a comme quelque chose qui bouille dans sa jeunesse. Une profonde intelligence et un désir de révolte.

Il est presque impossible de parler de politique avec ces gens-là. La terreur est répandue car la répression est sauvage.

Ces derniers temps, la Tunisie vit une agitation intense. Je ne sais pas encore comment exactement s'oriente l'opposition, mais j'ose espérer qu'elle mènera vers l'expulsion de la tyrannie et que les miséreux/euses ne se laisseront pas séduire par d'autres avenues tout aussi nauséabondes que le parlementarisme de façade actuel.

Mon soutien à ce peuple qui veut vivre librement, dignement et en paix.


A. Franc-Shi a dit…
La répression policière et le durcissement des régimes est palpable partout sur la planète présentement. Le G-20 en est un exemple. Il s'agit du résultat de la crise économique mondiale et du déséquilibre du dollars US et de l'économie mondiale. L'Histoire se répète, mais le "bouillonnement de la jeunesse" se ressent partout sur la planète. Malheureusement, pour l'instant, plusieurs jeunes sont soit désillusionnés ou conquis par ceux qui les affligent. C'est à nous et à vous, minorité consciente, de faire ressortir et mettre à jour la lutte de classes, mais ensuite la lutte des strates pour un surpassement du capitalisme. Nous devons prendre acte des erreur du passé pour bien modeler l'avenir. Je vous invite également à vous informer et à dénoncer les agissements de l'ONU et de la communauté internationale en Côte D'Ivoire. Les ingérences des capitalistes doivent être dénoncées partout si l'on veut créer un mouvement planétairement uni. En cela, nous vous remercions de votre billet concernant la situation en Tunisie. Amicalement. http://unionrevolte.blogspot.com
Mouton Marron a dit…
Bonjour! Vous êtes un partisan de Gbagbo?
A. Franc-Shi a dit…
Non, nullement, nous n'appuyons pas nécessairement le positions politiques et économiques de ce président, pas plus que celles que veut imposer Ouattara et la communauté. internationale au peuple ivoirien. Ce que nous faisons, c'est mettre à jour l'éternelle ingérence de la communauté internationales, et ses répercussions néfastes sur les populations locales. En effet, l'appui inconditionnel de la communauté internationale à Ouattara malgré le résultat pratiquement égal au scrutin et les fraudes massives des deux camps risque de provoquer une guerre civile dans ce pays. Ce fut le cas maintes et maintes fois en Afrique. Nous prônons l'édification d'une instance gouvernementale mondiale, formée de comités d'actions de délégués révocables. Notre but est de former le premier gouvernement démocratique de l'Histoire de l'Humanité et ainsi renverse les dictas des corporations et de la corruption des États. Notre mouvement est en marche partout en Afrique du Nord et en Europe. Les masses doivent s'unir pour renverser l'ordre capitaliste mondial qui ne bénéficie qu'à une minorité (moins de 20% de la population mondiale). Les peuples de tous les pays doivent comprendre que l'économie mondiale ainsi que le jeu de la compétition entre les États leur est TOUJOURS défavorable. En cela, nous vous proposons la lecture de notre article "En quoi est-ce important que les Québécois appuient et s’intéressent aux révoltes en Afrique et en Europe." http://unionrevolte.blogspot.com/2011/01/pourquoi-est-ce-important-que-les.html Solidairement, bonne mobilisation 2011 et merci de cette tribune.
Mouton Marron a dit…
Il y a pas de quoi. Je ne crois pas en une quelconque instance gouvernementale. Si à peu près tous les gouvernements du monde sont actuellement corrompus à différents niveaux, selon moi, le problème réside dans le gouvernement, pas dans l'élite au pouvoir. Imaginer des structures gouvernementales "réellement démocratiques", ça nous condamne à répéter les mêmes erreurs éternellement. Quand on renverse un gouvernement, il faut le remplacer par RIEN.
A. Franc-Shi a dit…
Ce n'est pas un pouvoir politique comme on le conçoit aujourd'hui. L'État du futur, notre État, n'aura aucune capacité d'investissement. Mais pour établir des standards de qualité et de sécurité sur les produits offerts (par exemple la quantité de plomb dans la peinture), une forme d'État est essentiel. De plus, vous devez réaliser que pour abolir le pouvoir des corporation et la domination du capitalisme, un État démocratique est nécessaire pour rendre légitime et socialement acceptable les changements révolutionnaires à venir. Sans posséder de pouvoir d'investissement, l'État doit pouvoir légiférer de façon légitime, et donc doit être représentatif des populations. Vous dites "Quand on renverse un gouvernement, il faut le remplacer par RIEN", mais c'est exactement l'erreur des révolutions manquées. Le pouvoir se reforme toujours, ailleurs, des fois sous d'autres formes... Bien évidemment, nous ne devons pas nous contenter de conquérir l'État actuel dans le but de le réformer. Cela est perdu d'avance. Nous devons créer notre instance politique à même le système actuel. En se développant, notre "État" devient plus légitime et représentatif que LEUR État. La seule solution pour créer un "gouvernement" mondial capable de renverser le capitalisme démocratiquement, c'est en utilisant les comités d'actions de délégués révocables. En cela je vous propose la lecture de notre texte "Bilan 2010, espoir 2011 : Un spectre hante le Monde.". http://unionrevolte.blogspot.com/2011/01/bilan-2010-espoir-2011-un-spectre-hante.html Ne perdons plus de temps.
A. Franc-Shi a dit…
Le capitalisme, par le jeu de la fusion et de la compétition, ainsi que l'avancement technologique et la centralisation des pouvoirs fait qu'il y aura sans cesse moins de travail disponible. L'augmentation du chômage des dernières années, mais surtout l'endettement fulgurant des individus et des États en sont des répercussions directes et un constat unanime : le pouvoir économique et politique est centralisé par les détenteurs du Capital, seul outils social de développement. l'Humanité doit se réunir mondialement afin de renverser les dictas des corporations et l'uniformisation du monde, nous devons redéfinir les concepts de "travail" et de "salaire"!
Mouton Marron a dit…
Moi je pense que ça arrange bien le pouvoir qu'on travaille. Pour nous forcer à recevoir moins pour le même effort, il y a maintenant d'autres stratégies que la situation de pression qui vient naturellement avec le maintien du chômage. Quant à redéfinir les notions de travail et de salaire, je ne suis pas certain d'y voir un réel intérêt. Proposerions-nous à des esclaves de simplement "redéfinir" l'esclavage? Le travail et le salaire, je veux qu'ils disparaissent. En ce qui concerne l'endettement, je suis pas mal d'accord.
A. Franc-Shi a dit…
Ha wow! J'osais pas le dire par peur de perdre votre intérêt, mais nous voulons justement en venir à ce que "le travail et le salaire, je veux qu'ils disparaissent."! C'est la conclusions que nous avons eu également. Je vous propose la lecture de notre article "Qu'est-ce qui justifie l'écart des salaires et comment surpasser le salariat?". http://unionrevolte.blogspot.com/2010/12/quest-ce-qui-justifie-lecart-des.html Je pense que nos positions sont très proches. La revendication des égalitaristes est simple, nous revendiquons 1500$ par mois, par terrien. Ce montant équivaut au PIB mondial, divisé par le nombre d'humains sur la planète.
Bakouchaïev a dit…
D'accord pour se débarasser du travail salarié, mais je pense que le travail est essentiel pour l'individu et la collectivité. Sans travail, il n'y aurait plus de culture, d'éducation, plus de soins de santé. Plus de nourriture ou d'eau et au bout du compte, plus de vie. J'ai eu la chanche de travailler assez peu jusqu'à maintenant dans ma vie si je me compare à d'autres, mais je vois mal comment on pourrait se passer de toute forme de travail. À moins que j'aie mal saisi de quoi ou que ce ne soit un débat sémantique. J'ai dû me rendre au dentiste dernièrement et c'était assez incontournable. Si personne ne s'occupait de ces tâches, ce serait moins cool.
A. Franc-Shi a dit…
@Bakouchaïev : LOL, j'aime votre formulation et je suis bien d'accord avec vous. Par contre, n'aviez pas tout à fait tord lorsque vous avez dit que le débat est sémantique. Le mot travail est relié à l'esclavage. Nous prônons une redéfinition et une restructuration sociale du "travail". Vous dites "Sans travail, il n'y aurait plus de culture, d'éducation, plus de soins de santé", mais en cela vous semblez renier tout ce qui concerne l'engagement volontaire des humains. N'avez-vous jamais écrit ou peint sans être rémunéré? En cela, la culture est assurée même si le travail en soit n'est pas rémunéré. N'avez-vous jamais débatu politiquement ou enseigné quelque chose à un enfant ou un proche même si vous n'étiez pas rémunéré? En cela, l'éducation est assurée même sans rémunération. N'avez-vous jamais fait d'exercice ou échangé avec des proches sur l'importance d'avoir une saine alimentation et un bon mode de vie? N'avez-vous jamais désinfecté une plaie, fait des points de souture ou utilisé certain aliments ou remèdes pour combattre certaines maladies? En cela également les soins de santé sont assurés... Les choses importantes sont assurées par la volonté collective. Les choses inutiles, serviles et inhumaine, comme emballer des sacs à l'épicerie, faire griller des boulettes chez McDo, travailler comme vendeur pour vendre la marchandise d'un autre à l'autre bout de la planète, ça c'est du travail. Et vraiment, on en a pas besoins! En ce qui concerne les travaux dont personne ne veut, s'il y en a, ils devront être partagés équitablement par tous les êtres humains. Je vous propose notre réflexion économique "Libéralisme économique : Opposer libéralisme matériel et libéralisme humain" : http://unionrevolte.blogspot.com/2010/12/liberalisme-economique-opposer.html
Mouton Marron a dit…
Quand je donne un atelier, conférence, cours, etc. sur un truc qui m'intéresse, je n'appelle pas ça travailler. Idem quand je fais pousser des fines herbes, que j'écris un roman, que je ramasse des pommes de terre dans le (petit) champ de mes parents ou que je fais les sucres avec ma famille. Les activités quotidiennes de "production" ne sont pas nécessairement du travail. Ça le devient quand c'est obligatoire, éreintant, déplaisant, qu'une discipline, une hiérarchie et un salaire sont rattachées à l'action...
A. Franc-Shi a dit…
@Mouton Marron : Exactement! Tous les tâches que vous énumérées là sont pourtant rentables et bénéfiques pour la société en général. Beaucoup plus en tout cas que plusieurs travaux qui sont pourtant très bien rémunérés. Je pense que nous sommes en accord sur le fait qu'il est impératif de redéfinir les termes "travail" et "salaire". Selon nous, les tâches de chaque individus doivent être gratifiés également. L'uniformisation a toujours été plus créatif et rentable, l'uniformisation n'est rentable qu'économiquement. De plus, qu'est-ce qui justifie l'écart des salaires? Par exemple, Bill Gates, il a construit sa fortune en inventant un système d'exploitation de mémoire pour ordinateur, en occurrence Windows que tout le monde connaît. Par contre, pour pouvoir inventer ce programme d'exploitation, il a fallu que quelqu'un avant lui invente l'ordinateur, le moulage de métaux (aluminium, fer, plastique...), l'électricité, mais également les lettres de l'alphabet, les nombres et les nombreuses formules mathématiques utilisées pour développer son programme de gestion. Il a fallu de la main-d'oeuvre, des des entreprises de promotions, le bouche à bouche des consommateurs, etc. Son fruit est donc un produit social nécessitant l'organisation de différentes inventions le précédent. Si Bill Gates avait eu à payer l'ensemble des droits d'auteurs à tous les descendants de ceux qui lui ont permis son invention, il aurait été inimaginable de s'acheter un ordinateur ainsi que le système d'exploitation Windows. L’action de chaque humain est le fruit d'un contexte historique et social, il ne peut s'épanouir sans le travail des autres. Les droits d'auteur sont le fruit du capitalisme, mis en place pour que les profiteurs et les exploitants puissent profiter du travail d'autrui. On fait croire que les droits d’auteurs bénéficient à l’individu innovant, mais la réalité montre l’inverse : les droits d’auteurs bénéficient à ceux qui peuvent les acheter. Même les artistes sont souvent obligés de vendre les droits sur leurs écrits et leurs compositions pour pouvoir les publier à grande échelle. Nous réclamons que les droits d'auteur ne soient pas limités à 70 ans comme présentement car ils ne bénéficient qu’aux exploiteurs de talents. Nous réclamons que les droits d’auteurs soient étendus à l'ensemble de l'Histoire humaine, depuis l'invention des premiers outils, en passant par l'invention de l'écriture, et jusqu'aux découvertes récentes. Ces innovations appartiennent à l’humanité, pas à une poignée d’individus! Il n'y a plus de place pour le secret industriel et commercial! C’est le pouvoir financier des États-Unis et de l’U.R.S.S. qui leurs ont permis de rejoindre la Lune. Pourtant, ce pouvoir financier, ils l’ont extrait de la taxation de leur populations locales et l’exploitation impérialiste des ressources naturelles des autres pays de la planète. Ces découvertes n’appartiennent pas plus aux États-Unis qu’aux Russe d’aujourd’hui! Toute l'histoire de l'humanité repose sur l'appropriation du travail des individus innovant pour l'enrichissement et la domination d'une minorité. Cela doit cesser! C'est pourquoi les égalitaristes prônent que la richesse que crée l'humanité dans une année (le PIB mondial) soit équitablement réparti entre tous les êtres humains. Si on le faisait, on pourrait offrir 1500$ par mois à chaque être humains, femmes, hommes, enfants. Nous pourrions donc offrir environ 2000$ par mois par adultes et environ 200$ par enfants, qui serait remis aux parents jusqu'à l'âge de 14 ans. Cela n'est qu'un opinion, mais les possibilités sont infinies... Une chose est certaine, c'est que le mode de gestion capitaliste actuel est passéiste et ne permet pas à l'ensemble de l'humanité de s'épanouir convenablement pour le bien de l'humanité et de l'environnement. Solidairement. http://unionrevolte.blogspot.com
Mouton Marron a dit…
Finalement, comme je le dis toujours, le bûcheron ne mérite pas le travail de l'arbre. Je décroche quand vous parlez de contrôle et d'uniformisation. Même en admettant que ce soit possible de donner 2000$ par mois à tout le monde, je ne pense pas que ça puisse rien régler, surtout si l'économie de marché capitaliste et la centralisation persistent. L'argent, ça se mange pas.
A. Franc-Shi a dit…
Je me suis relu, j'ai fait une erreur, je m'en excuse. Où il était écrit "L'uniformisation a toujours été plus créatif et rentable, l'uniformisation n'est rentable qu'économiquement.", IL AURAIT DÛ ÊTRE ÉCRIT QUE "L'uniformisation n'a jamais été créative et rentable, l'uniformisation n'est rentable qu'économiquement." Ce que je voulais dire en fait c'est que le système capitaliste uniformise l'humanité, alors que la diversité a toujours assuré la pérennité d'une espèce. L'uniformisation mène nécessairement à l'extinction. Désolé encore de la confusion que cela a pu engendrer. L'argent ça se mange pas, mais ça permet d'acheter intelligemment, de répartir plus équitablement les marchandises et de limiter les abus. Je ne pense pas que l'humanité soit prête à abolir complètement l'argent ou toute forme d'échanges marchands. Le réel communisme, ce n'est pas pour demain! Dans le système des égalitaristes, l'économie de marché subsiste afin de pouvoir fixer les prix selon la loi de l'offre et de la demande. Sans cela, vous fixer des prix arbitrairement, sans prendre en compte la réalité concrète (la possibilité réelle de production, l'offre ET la demande de la population). La fixation arbitraire des prix a justement été l'une des grandes erreurs économique de l'URSS. Nous devons aprendre du passé. L'entreprise privé peut subsister, avec son économie de marché, mais les chiffres d'affaire devront être publiques et les profits, déposés dans le compte bancaire de la société humain, pour être ensuite redistribué équitablement entre chaque terrien (le fameux 2000$ par mois, qui sera ajusté selon la richesse produite par l'humanité). Tel que nous l'avons précisé plus haut, le profit est le fruit d'un travail collectif, social, il est une création de richesse qui demande la collaboration de toute l'humanité, et du savoir acquis depuis plus de 30 000 ans. En cela, le profit ne peut être accaparé par une poignée d'individus, il doit retourner à l'humanité pour faciliter son épanouissement. En ce qui concerne la centralisation, le pouvoir politique sera inexistant (mis à part pour fixer des normes, comme nous avons discuté plus haut). Le pouvoir économique ne sera pas non plus centralisé, car chaque humain aura le même pouvoir économique, donc aucune centralisation du pouvoir politique ou économique. C'est l'application pure et simple du réel libéralisme, sans les contraintes des États ou des monopoles capitalistes. Qu'elle faille trouvez-vous à cela? Il me semble que ce soit la seule solution possible pour ne pas virer au totalitarisme économique. Nous apportons des solutions, ou plutôt des outils idéologiques, afin de surpasser MONDIALEMENT le capitalisme. Notre mouvement est solide et est déjà rependu sur plus de 5 continents. Nos revendications sont simples, mais pas coulées dans le béton. Ce que je vous ai expliqué ici n'est que le squelette sur lequel l'humanité est en train de faire compromis. Les détails resterons à débattre dans le monde de demain, l'heure est à l'unisson. Solidairement.
Mouton Marron a dit…
Je me demande si le fait d'avoir tous exactement les mêmes revenus en monnaie d'échange ne risquerait pas d'augmenter le prix des denrées essentielles ou un autre fuck du genre. J'ai l'impression qu'advenant un tel système, le contrôle des prix deviendrait rapidement nécessaire. Enfin, je ne sais pas, je vois pas comment ça pourrait marcher. Le fait aussi de permettre à l'entreprise privée de fonctionner moyennant la disparition des profits me semble une idée étrange. Les entreprises privées existent pour le profit et la croissance. Sans profit et croissance de l'entreprise, je ne vois pas quel intérêt ces mêmes entreprises trouveraient dans le commerce de leurs biens, sauf si ce sont des coops. Je ne vois pas comment, aussi, on pourrait les convaincre toutes d'abandonner leurs profits à une... Banque Mondiale? sans instaurer une agence globale de récupération du capital qui s'apparenterait à un gouvernement, avec une police, des caméras, des inspecteurs, des prisons, etc. Je me demande également si le calcul des revenus est bon. Une bonne partie de l'activité économique inclue dans le PIB, ce sont des services publics, non? Ce projet ne me semble pas un changement en profondeur, mais seulement un camouflage du système actuel. Un peu comme mettre MAC OS sur un PC. Et en ce qui me concerne, je ne veux pas le communisme: je veux l'anarchie et donc la possibilité pour chacun chacune de vivre comme ille l'entend, même si c'est à l'extérieur du communisme. (Tant que ça ne viole pas la liberté des autres.)
A. Franc-Shi a dit…
Le fait d'offrir à tous le même revenu est motivé principalement par la reconnaissance du travail des autres et un désir de justice et d'équité, mais également par des développements philosophiques profonds accomplis depuis le siècle des lumières (17e siècle). L'instauration d'un système égalitariste aura inévitablement un impacte sur les prix des marchandises, mais beaucoup moins que votre proposition anarchique! Un système égalitariste offrira la possibilité aux populations démunies d'enfin se procurer des produits essentiels dont ils ont besoins, et limitera les abus de ceux qui sont présentement considérés comme riches. Il y aura inévitablement un chambardement économique, le prix des ressources essentielles seront revus à la hausse le temps d'un ajustement de l'offre, mais on peut également considérer que les prix des produits de luxes, comme le homard ou autre, seront revus à la baisse, à cause d'une baisse de demande. Mais il y a du bien dans tout! Une hausse des prix des produits essentiels assurera également moins de gaspillages des produits comme le linge et la nourriture (ce qui est assez désastreux présentement dans nos sociétés de sur-consommation). C'est justement ce qui est fabuleux de l'économie de marché, c'est que les prix se réajustent toujours automatiquement selon l'offre et la demande. Si vous influencez artificiellement les prix, par exemple en faisant baisser le prix du pain dans le but de pouvoir en offrir à tout le monde, vous aurez inévitablement des pénuries et vous ne serez pas plus avancé. Alors que si le boulanger fait plus d'argent par pain qu'il vend à cause d'une pénurie, il peut développer d'avantage son entreprise et donc augmenter sa production (en achetant plus de fours et plus de farine par exemple). C'est une répartition automatique de la richesse sociale selon l'offre et la demande qui est influencé par la fluctuation des prix. Adam Smith n'avait pas tout à fait tard vous savez... Vous dites que "les entreprises privées existent pour le profit et la croissance", par contre, vous semblez reconnaitre que ce n'est pas le cas de tous les individus lorsque vous évoquez le système coopératif. Je pense que vous avez le deux poids deux mesure. Les entreprises qui ne sont là que pour le profit personnel du patron, est-ce qu'on en veut dans notre monde de l'avenir? Personnellement non. Par contre, si quelqu'un a un projet super intéressant bénéfique pour l'ensemble de la société, il doit pouvoir le développer seul s'il le veut. Les individus innovants doivent être maître de leur travail, bien que leur travail puisse bénéficier à l'ensemble de la société. Si l'individu innovant a le gout de s'associer en coopérative et répartir les tâches et les connaissances avec tous, c'est son choix. S'il préfère travailler principalement seul, quitte à demander l'avis d'experts extérieurs c'est également son choix. <...suite...>
A. Franc-Shi a dit…
<...suite...> Vous dites "je ne vois pas comment, aussi, on pourrait les convaincre toutes d'abandonner leurs profits". Évidemment, il y aura probablement toujours des tentatives de fraudes. Toutefois, tous les chiffres d'affaires doivent être rendus publiques (un peu comme les sociétés par action). Ensuite, il n'en tient qu'aux citoyens d'évaluer si les chiffres donnés sont réalistes ou non. Vous savez, il y aura toujours des gens qui essayeront de profiter des autres. C'est pourquoi nous pensons que le système des anarchistes ou des libertariens ne peut pas fonctionner à moyen-terme. Plus l'information et la gestion est collective, moins il y a de possibilité de corruption et de fraude. La police, les caméras, les inspecteurs, ce seront les citoyens et leur jugement. Le PIB, par définition représente la richesse produite par un pays dans une période donnée. Un emplois qui ne génère pas de profits m'influence donc pas le PIB. De plus, les services publiques sont généralement offerts par l'État, donc par le biais de l'impôt et des taxes prélevées sur le profit. Cela revient au même, le PIB est une donnée relativement fiable. Vous dites vouloir "la possibilité pour chacun chacune de vivre comme ille l'entend". Mais cela, c'est du communisme. Un monde sans argent où tous vivent librement et gèrent la société en commun, c'est ça le réel communisme de Karl Marx et ses collègues. Mais il est impossible d'instaurer un tel système sans passer par une étape mitoyenne, le socialisme. L'Histoire l'a maintes et maintes fois démontré. Chaque fois qu'un groupe anarchiste a prit le contrôle, ils ont tôt ou tard été écrasé, soit par manque d'organisation, soit par manque de concentration d'un pouvoir politique. Dans votre système, comment allez-vous empêcher que se rassemble des individus en partis politique ou même en armé pour justement prendre le pouvoir vacant? Si un vide politique se crée, il sera tôt ou tard comblé. Sans règles sociales établies, des injustices seront exploités par certains individus et un système de domination se restaurera. Pour qu'un système comme le vôtre puisse fonctionner, il faudrait que tout le monde pense pareil, aille le même but social, c'est à dire la justice et le respect. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Vous dites que notre projet est "Un peu comme mettre MAC OS sur un PC", moi je vous assure que le projet des égalitaristes c'est plutôt comme passer à Linux (open-source et partage des connaissances pour le bien de tous). Nous sommes l'idéologie du 21e siècle, je n'en ai aucun doute. Si cela peut vous rendre perplexe, c'est bien parce que nous faisons parti du 20% de la population mondiale qui domine l'autre 80%. Révolutionnairement solidaire. http://unionrevolte.blogspot.com


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mercredi 19 janvier 2011

Démission en Tunisie, mais que veulent les Tunisiens? Pourquoi le mouvement de révolte ne cesse pas?


À peine quelques heures après sa formation, le nouveau gouvernement d'union nationale tunisien tombe suite à la démission de 4 ministres. Le but avoué des démissionnaires est de contester le fait que plusieurs individus de l'ancien régime autoritaire de Ben Ali sont présents dans le nouveau gouvernement. Mais qu'en est-il pour les populations locales? Aurait-il été préférable que ces ministres démissionnaires restent au gouvernement pour faciliter la stabilisation du pays? La réalité c'est que concrètement, pour la majorité des tunisiens, cela ne fait pas de différence.

Qu'on remplace le président-dictateur par n'importe quelle administration démocratique, cela ne changera pas la réalité capitaliste moderne, à savoir qu'il y a de moins en moins d'emplois enrichissants et épanouissants. Nous l'avions souligné dans notre article "La jeunesse tunisienne refuse d’être considérée comme du bétail! Ce n’est pas un simple soulèvement contre le chômage" : la jeunesse tunisienne ne se révolte pas contre le chômage et la quantité des emplois, mais leur QUALITÉ! Les Tunisiens ont un taux de diplomation universitaire très élevé, pourtant, 42,5% des diplômés universitaires sont sans emplois. On préfère payer moins cher des individus sans diplômes que faire appel à un universitaire qui exigera une rémunération tenant compte de son niveau d'éducation. Avec la centralisation des pouvoirs économiques et politiques entraînés par le régime capitaliste, de moins en moins de travailleurs formés seront nécessaires. En Tunisie, comme en Algérie, en Égypte et même ici au Québec, on limite l'accession au système d'éducation supérieur, dans le but de limiter la diplomation.

La démission des ministres tunisiens à peine quelques heures après la formation du nouveau gouvernement d'union nationale peut sembler héroïque à première vue. La réalité c'est que ces ministres démissionnaires n'ont aucune idée de la marche à suivre. Qu'est-ce qu'ils ont à offrir, que revendiquent-ils? Ils prétendent que c'est pour protester contre la présence de vétérans de l'ancien régime de Ben Ali. Ils prétendent vouloir instaurer une république parlementaire à l'occidentale. La réalité c'est que les Tunisiens n'y seraient nullement gagnants, sinon très peu. Peut-être veulent-ils instaurer une république comme c'est le cas en Égypte ou en Algérie? Pourtant, ils ne s'en vantent pas! Probablement parce que ces pays sont également touchés par des soulèvements populaires causés par la précarité des emplois et leur très faible qualité et rémunération. On le constate partout, ce n’est pas la forme de régime qui compte, mais l’organisation économique de la société. La réalité c'est que pour les tunisiens, une république parlementaire semblable à l'Algérie ne serait pas très différente de la monarchie marocaine ou de celle qu'ils viennent de se débarrasser. On a beau mettre la main et saisir les acquis de l'ancien monarque Ben Ali et de ses proches, si c'est pour que cette richesse et ces actifs reviennent à une poignée d'individus qui formeront l'élite de demain, on ne sera pas plus avancé! Le système capitaliste entraîne une centralisation du pouvoir économique et politique, nous l’avions souligné dans notre article “Pourquoi combattre le capitalisme : Ce que les libertariens et la droite refusent d'admettre”.

Le mieux que les Tunisiens peuvent attendre de leur future organisation politique, c'est une promesse de créer des emplois et de faire augmenter le salaire moyen. Ainsi, on continuera d'avoir des universitaires chauffeurs de taxi et grilleurs de boulettes chez McDo... mais avec une poignée de sous de plus. Plusieurs peuples sur la planète, dont certains sont gouvernés par des parlements démocratiques, sortent dans les rues pour dénoncer le chômage, les prix trop élevés et le sentiment parmi la population que les richesses du pays ne profitent qu‘à une minorité. C'est le cas en France, c'est le cas également en Grèce et c'est un constat qui se généralise de plus en plus mondialement. L'éducation et les diplômés qu'elle génère sont de plus en plus perçus comme des obstacles à l'accumulation de la richesse. On atteint le fond du baril, le summum de la bassesse intellectuelle. Tel que l'affirmait Aristote, « Il est dans l'intérêt d'un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu'il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu'il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu'il n'ait pas le temps pour la rébellion.» Les chaînes économiques des tunisiens et de tous les peuples de la planète ne seront pas rompues par la simple volonté d’un gouvernement central, même élu démocratiquement, mais par la pression et l’organisation populaire des masses exploitées de la Terre. Il faut dès aujourd’hui s’unir en groupe de 25 individus et continuer l’édification de notre instance politique mondiale qui viendra à bout des dictas des corporations multinationales et des États corrompus.


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mardi 18 janvier 2011

Révolution en Islande : simple réforme ou réelle révolution en émergence?



Le pouvoir est avant tout économique. Donc une révolution est nécessairement un recalibrage du pouvoir économique des individus. On a beau réformer maintes et maintes fois la forme du pouvoir politique, si le pouvoir économique reste inchangé, ce sera une réforme, non pas une révolution. En cela, la révolte tunisienne peut être considérée comme une révolution, car l’énorme pouvoir économique de l’ancien dictateur est sur le point d’être réduit en pièces, morcelée en faveur de la bourgeoisie nationale et internationale. À qui bénéficiera cette révolution? Probablement à la bourgeoisie nationale, aux proches de l’ancien régime dictatorial, et à la formoisie qui administre le travail dans le pays. C’est n’est pas encore une réelle révolution populaire, mais c’est un énorme pas en avant. Par contre, sans une organisation citoyenne assez organisée pour administrer démocratiquement l’économie de la Tunisie, ce ne sera pas une révolution citoyenne, mais une révolution bourgeoise, semblable à la révolution française de 1789. Parallèlement, selon nous, la ‘révolution’ islandaise n’est nullement une révolution, mais une réforme politique. Nous expliquerons ici pourquoi.

L’inauguration de la réforme islandaise a attirée l’attention par la promulgation d’une assemblée constituante dans ce pays. Alors que seulement 60% des électeurs ont participé à la composition de cette assemblée, certains individus rêvent déjà d’une révolution dans ce pays accablé par l’économie capitaliste mondiale. Cependant, il faut regarder qui finance cette assemblée, comment elle fut composée, quels sont ses objectifs et ses pouvoirs économiques. Une fois toutes ces réponses colligées, on se rend compte que nous sommes très loin d’une assemblée populaire révolutionnaire. Finalement, le terme “assemblée constituante” la définie très bien. Cette assemblée composée de 25 individus est d’abord l’initiative non pas du peuple, mais de l’État national central. Son mandat primaire, c’est avant tout de redéfinir la constitution (projet prévu de longue allène en Islande). L’assemblée doit également redéfinir le rôle et la place du président de la république, assurer l’indépendance de la magistrature, redéfinir les circonscriptions électorales, la propriété des ressources naturelles (avec but avoué de les nationaliser), fixer une position sur la légitimité de nationalisation du système bancaire et les moyens d’augmenter le taux de participation aux élections nationales. Il n’y a donc pas grand chose qui soit révolutionnairement économique là dedans! Le but n’est pas de redistribuer le pouvoir économique au peuple islandais, mais cette pseudo-révolution ressemble plutôt à une volonté d’actualiser le système politique islandais, ainsi que le désir de rendre les réformes bancaires légitimes. Bref, confirmer l’emprise de l’État islandais et sa bourgeoisie sur le peuple islandais.

Qu’est-ce qui peut laisser croire à des individus qu’une réelle révolution est en marche en Islande? Peut-être parce que l’assemblée constituante a pour mandat de réformer le système politique de l’Islande? Pourtant, dans n’importe quel pays démocratique, lorsqu’il est temps de modifier la constitution, on forme une assemblée semblable à l’assemblée constituante islandaise, dans le but de rédiger la future constitution. Elle est ensuite normalement soumise à un référendum populaire pour l’approuver ou la réfuter. Nous le répétons encore, ce n’est nullement un processus révolutionnaire populaire, mais une réforme démocratique! Peut-être que certains individus considèrent comme révolutionnaire le fait que dès le départ les banques ont été nationalisées? Pourtant, plusieurs pays ont nationalisés leurs banques en faillites lors de la crise économique de 2008. Peut-être que ces mêmes individus considèrent révolutionnaire que 93% des islandais ont rejetés les modalités du remboursement de la dette aux britanniques et néerlandais? C’est cela être révolutionnaire? Être fauché peut être prétexte à la révolte, mais refuser de payer ses dettes n’est nullement révolutionnaire en soit! En faisant ainsi, on ne veut pas redistribuer le pouvoir économique aux citoyens, on veut protéger la bourgeoisie et la formoisie islandaise dans le grand jeu de la concurrence mondiale.

La définition du fascisme, c’est justement l’État démocratique qui oeuvre avant tout pour le bien de sa bourgeoisie nationale avant le bien être de sa population. Dans le meilleur des cas, il s’agit d’un glissement vers la gauche sociale-démocrate de la politique islandaise. Mais attention par contre, il faut garder en tête que la marge entre sociale-démocratie et fascisme est très mince. Si l’État islandais continu de protéger sa bourgeoisie nationale alors que le citoyen moyen perds encore plus son emprise sur le pouvoir économique du pays, ce n’est pas une réforme qui aboutira en Islande, mais une réelle révolution. Dans le futur, les révolutions ne seront pas nationales, clôturées dans un pays donné, mais mondiale, avec le but avoué de surpasser le capitalisme pour le bien être de chaque être humain....et de la nature.


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