vendredi 11 février 2011
Jusqu’à quand la CIA étatsunienne exigera à l'armée égyptienne de supporter la contestation populaire en Égypte?
Le départ de Moubarak a dévoilé les liens étroits entre l'armée égyptienne, la CIA et les instances internationales. Il faut rappeler qu’hier, tous étaient convaincus que Moubarak quitterait le pouvoir. Même Leon Panetta, le ‘patron’ de la CIA, avait fait un point de presse sur son départ éventuel. Pourtant, le discours d'hier promulgué par Moubarak a démontré son intention claire de garder ses fonctions et ses privilèges, malgré la contestation, et malgré l’avis de la communauté internationale. Puisque Moubarak ne voulait pas quitter mais qu’il a été contraint de le faire, il est évident que c'est l'armée égyptienne qui a fait pression sur lui pour qu’il quitte. Pourquoi donc, la veille, suite au discours controversé de Moubarak, l'armée avait, pour la première fois, manifestée son appui au gouvernement Moubarak et conseillé aux manifestants de quitter la place Tahrir? Il est selon moi évident, que dans les derniers 24 heures, l'armée égyptienne a reçue l'ordre de la CIA et des instances occidentales, de retirer son appui à Moubarak et de soutenir les contestataires. D'où mon interrogation initiale, à savoir, jusqu'à quand la CIA étatsunienne exigera à l'armée égyptienne de supporter la contestation populaire? À qui bénéficiera la révolution égyptienne? L’avenir est incertain, mais une chose est admise: ce sera aux Égyptiens de décider des sacrifices qu'ils sont prêts à consentir.
1 [ C O M M E N T A I R E S ]
:
Ça glace le dos! Après tant d'espoir en Égypte et en Tunisie, les révolutions sont loin d'être terminées. Déjà, les armées respectives tentent de protéger leurs privilèges, par tous les moyens. Les Égyptiens et les Tunisiens devront faire preuve de persévérance et de ténacité.
Viva la revolucion, siempre!
-Che-
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