samedi 30 octobre 2010

Pourquoi les concepts de la gauche et de la droite politique sont voués à l'échec.




Nous vivons un temps de profondes remises en questions. L'économie capitaliste est saturée et ne parvient plus à distribuer équitablement la richesse et le travail pour tous. Les divisions sociales s'accentuent et les dernières décennies de tâtonnement à gauche et à droite de l'échiquier politique ont démontrées les limites du système politique et économique présentement en place. Selon le Laboratoire Européen d'Anticipation Politique (LEAP), "l’économie occidentale, et en particulier celle des Etats-Unis, n’est jamais vraiment sortie de récession. Les sursauts statistiques enregistrés depuis l’été 2009 n’ont été que les conséquences passagères d’une injection massive de liquidités dans un système fondamentalement devenu insolvable à l’image du consommateur américain".

La première moitié de l'année 2011 va imposer à l’économie occidentale, une cure d’austérité sans précédent, qui plongera inévitablement la planète dans un nouveau chaos financier, monétaire, économique, mais surtout social. La triste réalité d'un Capital beaucoup trop monopolisé reviendra, tout comme ce fut le cas en 2008 : "plus de crédit, plus de travail". Le fait que la majorité du Capital mondial soit contrôlé par une infime minorité de plus en plus grandissante fait qu'ils ne reste plus assez de capital au simple citoyen et à son État pour relancer la roue de la surconsommation qui fut au coeur de la prospérité économique d'après la 2e guerre mondiale. Une preuve de cette saturation des finances est l'énorme déficit que s'est accumulé les États occidentaux et les citoyens ordinaires. Depuis 40 ans, ce sont les gouvernements, les cartes de crédits et les emprunts bancaires qui ont financés la déroute capitaliste. Maintenant, nous en sommes rendus à un point de saturation des finances.

Toujours selon le LEAP, une telle austérité aura des impactes sociaux très importants car les gens ordinaires ne seront plus en mesure de subvenir à leurs besoins, ce qui entraînera une armée de contestation sociale, mais également de division entre les États eux-même :
"chaque mois apporte son cortège de crises des finances publiques d’un état ou d’un autre, de mesures d’austérité drastiques provoquant la multiplication des troubles sociaux [6], de réunions internationales débouchant sur des constats de désaccord, de prolifération de menaces entre Etats à propos des déséquilibres commerciaux, etc… , le tout sur fond de descente aux enfers de la puissance centrale du système mondial, à savoir les Etats-Unis"

Le dolars américain, centre de l'économie mondiale, est de moins en moins une référence. "Nous assistons au déclenchement d’une vaste guerre monétaire mondiale" nous fait remarquer LEAP dans sa revue. "Les Etats-Unis vont simultanément exposer une paralysie politique sans précédent suite aux élections de mi-mandat, tandis que la Réserve fédérale US va se lancer dans une nouvelle tentative de sauvetage de l’économie américaine en monétisant un plan de relance que le gouvernement fédéral n’est plus en mesure de lancer"

Cette énorme déstabilisation de l'économie des États-Unis entraînera une chute de la valeur du dollars US, ce qui incitera les grands possédants de cette devise comme la Chine (la Chine posséderai à elle seule plus de 2500 milliards $US), de se débarrasser de leurs dollars US. Rappelons que la Chine a déjà commencer à diversifier sa devise avec le rouble russe. Cela entraînera d'avantage le dollars US à la baisse, ce qui aidera à déstabiliser l'économie mondiale et le règne du dollars.

Devant l'échec de créer une monnaie mondiale, plus équilibrée, nous allons vivre une décennie de division planétaire, sur fond de contestation massive des citoyens partout dans le monde. On peut penser très sérieusement à un retour au protectionnisme et à l’interventionnisme des États pour protéger leurs bourgeoisies locales. Pendant que l’aide aux populations pauvres et le financement des services sociaux fond à vu d’oeuil, nos dirigeants politiques ont l’audace d’investir dans des opérations et de l’équipement militaires. Un scénario qui fait tristement pensé à la situation d’avant première guerre mondiale. Sans la création d’une structure gouvernementale mondiale et la création d’une nouvelle monnaie mondiale dont la valeur serait calculée en fonction d’un panier de devises, les bourgeoisies mondiales risquent d’entrer dans une nouvelle ère d’impérialisme étatique qui engendrera plus de division et de méfiance entre les peuples.

Un nouveau momentum révolutionnaire se dessine à l’horizon. Il est de notre devoir de nous instruire et de nous impliquer. Pour régler les grands problèmes sociaux et environnementaux modernes, il faut des mouvements citoyens partout sur terre qui réclament un nouveau mode de répartition économique et politique. Abolir la bourgeoisie et le syndicalisme en abolissant la propriété privé des moyens de productions, abolissions des État parlementaires vétuste et réinventer un monde basé sur les libertés individuelles, la démocratie participative et le respect de l’Homme et de la Nature. La gauche étatiste et la droite fasciste sont dépassés, il faut sortir de ces enclaves.




2 [ C O M M E N T A I R E S ]

:

Fred a dit…

L'État providence n'a plus de sens au point où on en est. La gauche où l'État servait de chien de garde et de gardien de la justice et de l'égalité est révolu et insolvable. Pendant ce temps, la droite, qui prône pratiquement l'abolissions de l'État, fait très bonne mine, même si son projet social engendrerait le chaos planétaire à cause de la division sociale qu'elle engendre (économiquement et socialement). Si la gauche reste enclavée dans ses dogmes de divination de l'État, elle n'a plus d'avenir. La gauche se doit d'être anti-capitaliste! Il faut surpasser l'État bourgeois et réinventer une structure citoyenne, il faut surpasser les dogmes de gauche et de droite.

Dominic a dit…

C'est bien vrai.
On voudrait que l'honnête citoyen paie pour les erreurs de la bourgeoisie (sauvetage de GM, Sauvetage des Banques, Restauration des milieux naturels détruits par les multinationales, subventions aux grandes entreprises, etc.). C'est un non sens! Une gauche politique et un État fort au service de la bourgeoisie, non merci!

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