En réponse à "Sondage sur les réductions de dépenses" pour retrouver l'équilibre budgétaire.
-http://droitemonde.blogspot.com/2010/10/sondage-sur-les-reductions-des-depenses.html-
Je trouve votre analyse précipitée, intéressée et très subjective. Vous dites :
"Pour ceux qui doutent que ceux qui ne votent pas pour l'ADQ s'abstiennent, ce sondage est pour vous. 54% des gens qui annuleraient leurs votes ou ne voteraient pas veulent un retour à l'équilibre budgétaire dès l'an prochain. Ce n'est pas la plus haute proportion, qui elle, est de 63% chez les adéquistes et 56% au PQ. Cependant, chez les électeurs qui ne voteraient pas, c'est là qu'on retrouve la proportion la plus faible de gens qui veulent attendre un retour à l'équilibre en 2013-2014. On vient prouver avec ce sondage commandé par l'IEDM que les abstentions comptent beaucoup de votes à droite et ce, plus de votes à droite qu'au PLQ."
Bien entendu que la grande majorité de la population souhaite un retour à l'"équilibre budgétaire". Par contre, je suis certain que les idées et façons d'y parvenir sont diverses. Vous ne pouvez conclure que cela prouve que la population souhaite "couper dans les dépenses". Peut-être désirent-ils un hausse des impôts pour les riches ou les grandes entreprises? Peut-être prônent-ils l'introduction d'une taxe sur les biens de luxes ou les produits polluants? Un désinvestissement dans les projets militaires? Cela ne sont que quelques exemples, mais prouve que votre analyse et vos conclusions sont caduques et totalement faussés par vos opinions politiques.
Personnellement, je pense que ce que les gens veulent, c'est réduire l'écart entre riches et pauvres. Si autrefois un dirigeant d'entreprise se contentait de faire 100 fois le salaire d'un employé moyen, aujourd'hui, ce ratio est passé à 1000 fois le salaire de l'employé en faveur de l'élite économique.
Sachez également que la dette du Québec est à plus de 60% locale. La dette du Québec, on la doit en majorité à des québécois, donc l'intérêt profite aux banques plus ou moins locales. Cela est très différent des États-Unis et bien d'autres pays que la majorité de leur dette est envers un pays extérieur (Chine, Europe, Moyen-Orient, etc.). Pour gagner en crédibilité, vous devriez prôner le remboursement des dettes extérieures en premier et non le remboursement de la dette à tout prix et les coupures dans les services sociaux qui exclu et méprise ceux qui ont eu moins de chance que vous et moi dans la vie.
De plus, si vous comptez les actifs du gouvernement (routes, écoles, hôpitaux, bâtiments, etc.), la dette 'par tête de pipe' est très légère. C'est exactement comme un hypothèque, il faut compter les passifs et les actifs. Peut-être avez-vous oublié cela également dans votre analyse de la situation?
Vous me faites pensés aux libertariens qui prônent l'abolition de l'État à tout prix, pour pouvoir profiter des bons aspects de vivres en société, sans vouloir en payer le prix.
1 [ C O M M E N T A I R E S ]
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C'est comme comme il y a des gens qui sont bon pour jouer avec les statistiques et faire dire n'importe quoi aux chiffres. Merci à UnionRévolte pour ces clarifications!
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