samedi 4 décembre 2010

Société de l'Avenir : Le bien-être de l'Homme et de la Nature comme prémisse au profit.


Le principe central de notre démarche est de mettre l’intérêt de l’Homme et de la Nature comme prémisse à la création de richesse et non l’inverse.

Je ne comprends pas l’obsession des libertariens à revenir à un capitalisme libre. L'humain émancipé requiert d'être propriétaire. L'humain épanoui doit pouvoir penser et organiser son travailler pour pouvoir être fier de ce qu’il vend. Il doit être propriétaire de son travail et de ses produits. Le capitalisme va à l'encontre de cela. Le capitalisme, c'est la division de la société entre bourgeois et prolétaires, entre propriétaires et locataires. Il est évident logiquement et prouvé par l'Histoire que le développement du capitalisme emmène une bourgeoisie propriétaire de plus en plus restreinte et une masse de prolétaires locataires de plus en plus grande. Le développement du capitalisme va à l'encontre des principes d'épanouissement, d'émancipation et de développement pour la majorité des humain. Votre mouvement n’a donc rien à voir avec les libertés individuelles, mais la liberté du Capital.

Si l'État n'a été qu'un accélérateur à la création de certains monopoles capitalistes, premièrement nationaux et maintenant planétaires, il est idéaliste de penser qu'un capitalisme basé sur la division entre bourgeoisie et prolétaire est viable à moyen ou à long terme. Même le célèbre penseur libertarien Joseph Schumpeter, qui idéalisait également les vertus du capitalisme, savait que l'essence-même du capitalisme portait les bourgeons de son effondrement. S'il était en défaveur des idées socialistes et communistes, c'est qu'il à cru à tors que la majorité d’entre eux remettaient en cause les fondements-même de la loi de l'offre et de la demande, ainsi que la libre circulation des marchandises et des travailleurs. Sachez par contre que les tendances marxistes des socialistes et communistes ne remettent pas en cause ces principes fondamentaux du libre épanouissement de l'Homme.

C'est l'aboutissement historique de la société actuelle qui permet aux bourgeois de s'enrichir comme ils le font. Cela n'a pas toujours été ainsi et le concept-même de profit n’a pas toujours eu la forme qu’on lui apporte aujourd’hui. Il serait donc normal que la société, la logique et les intérêts de la majorité prime sur les intérêts de la bourgeoisie. Celle-ci devrait être redevable face à la société et à l'histoire autant que la société lui est redevable en lui offrant plus de richesse. Si l'on qualifie l'État moderne d'État bourgeois, c'est qu'il repose sur l'acquisition de richesse par la bourgeoisie pour pouvoir agir, par l'impôt et les taxes. Ce sont les entités privées qui ont le pouvoir d'imprimer la monnaie, ce sont elles qui décident à quel projet elles accordent le financement, et aujourd'hui, tout dépends de ces prêts accordés par les banques. Le profit n’est pas nécessairement réfléchi à long terme et la désertification de l’Afrique par la monoculture en est une preuve accablante. Il est facile d'imaginer un système inverse, si ce serait les collectivités qui imprimaient la monnaie selon les besoins essentiels de la population (logement, nourriture, santé, éducation, etc.) et qu'ensuite, les intérêts privés pouvaient faire du profit sur cette création monétaire. La monnaie n’est qu’un outils de développement social après tout. Il n’est pas la richesse en soit.

Le pouvoir entre bourgeoisie et prolétaire serait au moins plus équilibré dans un système où la création monétaire se ferait d’abord sur l’essentiel : reboisement, dépollution, construction d’hôpitaux, d’écoles, salaire des services essentiels, etc. Un système pareil ne peut évidemment pas subsister avec le système actuel de la monnaie dont la banque centrale en a le monopole. Un tel système requière une monnaie semblable à la monnaie timbrée utilisé, par exemple, lors de l'expérience de Worgl, dans les années 1930. Cela n’est qu’un exemple, mais le principe central est de mettre l’intérêt de l’Homme et de la Nature comme prémisse à la création de richesse et non l’inverse.

Pour en savoir plus sur la monnaie fondante (ou monnaie timbrée), je vous propose ce billet, qui en explique le concept : "La monnaie fondante : Comment extirper le pouvoir aux financiers et démocratiser l’économie."




1 [ C O M M E N T A I R E S ]

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Anonyme a dit…

L'avenir n'est ni à droite, ni à gauche, mais droit devant!

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