Source : RevolisationActu, Yanick Toutain.
Je l'avais annoncé il y a plusieurs jours : la victoire des crétins fascistes de Ouattara, la victoire des larbins soudards de Sarkozy-Obama-Ban Ki Moon allait finir dans le sang des vainqueurs eux-mêmes. On allait assister entre les soudards de Soro, les pillards de IB et les dozos fétichistes à une ré-édition de la Nuit des Longs Couteaux quand Adolf Hitler prit la décision de faire le "ménage" parmi les "vainqueurs" fascistes dont les exploits et les illusions risquaient de porter ombrage aux intérêts de la classe capitaliste. Les forces étrangètes ONUCI-LICORNE furent les forces supplétives des SA locaux.
En évoquant la trajectoire d'un légionnaire français à demi repenti, j'écrivais :
Sa devise, il la porte INSCRITE dans sa chair "LEGIO PATRIA NOSTRA"On nous annonce la mort de IB, le mercenaire électron libre du fascisme ouattariste :
Obama et Sarkozy ont envoyé les légionnaires "Légio Patria Nostra" assassiner les Africains.
Ils ont rejoint les SA du nouveau petit Hitler de l'Afrique qu'est Alassane Ouattara.
Les forces du président ivoirien, Alassane Ouattara, ont tué, mercredi soir 27 avril, l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB", chef du "commando invisible" dans le nord d'Abidjan, qui était perçu comme une menace par le pouvoir même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo.Cette nuit des Longs Couteaux ,c'est ce qui vient de se produire..... de commencer en Côte d'Ivoire.
LEMONDE.FR avec AFP | 28.04.11 | 07h49 • Mis à jour le 28.04.11 | 11h30
Le 19 avril, j'écrivais
Hitler avait des Sections d'Assaut (les SA) Ouattara et Soro ont leurs milices fascistes.On voit parfaitement la similitude entre les SA allemands et les soudards naïfs recrutés par les agents de Obama et Sarkozy
Ces pillards, soudards, crétins abrutis se servant sur l'habitant, volant les puces de portables, réquisionnant un groupe d'Abidjanais comme otages - tuant eux-mêmes leurs propres boucliers humains par "maladresse"..
Et les SOUDARDS finissant par ATTENDRE L'ATTAQUE FASCISTE DIRECTE du COMMANDITAIRE USA-FRANCE qu'on voit en image....
Un coup d'Etat fasciste dans lequel les fascistes locaux sont INCAPABLES de PRENDRE LE POUVOIR.....
Les criminels de France agissant comme AGENTS SARKOZYSTES FASCISTES auront à REPONDRE DE LEURS CRIMES !
WIKIPEDIA : La nuit des Longs Couteaux est une série d'assassinats perpétrés par les nazis en Allemagne entre les 29 juin et 2 juillet 1934, et plus spécifiquement la nuit du 29 au 30 juin 1934.Abidjan.net donne le contexte de ce "crime entre amis", ce règlement de compte entre gangsters.
L'expression « nuit des Longs Couteaux » est la plus largement utilisée dans l'historiographie francophone et anglophone pour désigner ces événements. Bien qu'elle semble en elle-même provenir du refrain d'une chanson de marche des SA[1], son utilisation dans ce contexte n'est pas claire. Elle est en tout cas prononcée, à une seule reprise, par Adolf Hitler lors de son discours du 13 juillet 1934 aux membres du Reichstag, pour qualifier la tentative d'un supposé coup d'état fomenté par Ernst Röhm[2].
Au moins 85 personnes furent tuées par des membres de la Schutzstaffel (SS) et de la Gestapo, même si le bilan final fut sans doute plus proche de la centaine de victimes, dont la majorité appartenait à la Sturmabteilung (SA)[3],[4], avec un millier de personnes arrêtées[3].
Cette purge permit au chancelier Adolf Hitler de briser définitivement toute velléité d'indépendance de la SA, débarrassant ainsi le mouvement nazi de son aile populiste qui souhaitait que la révolution politique soit suivie par une révolution sociale. De ce fait, elle rassura la Reichswehr, les milieux conservateurs traditionnels, les grands financiers et industriels, principalement issus de la bourgeoisie prussienne et hostiles à des réformes sociales de grande ampleur, tout en créant un climat de terreur vis-à-vis de tous les opposants au régime.
Côte d’Ivoire : « IB » a été tué ce mercredi soir à Abidjan
Afrique Monde-28/4/2011
Ibrahim Coulibaly, chef du « Commando invisible » qui avait pourtant fait allégeance au président Ouattara, a été tué mercredi soir à Abidjan par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) d’Alassane Ouattara, a annoncé le porte-parole du Ministre de la défense dans un communiqué lu ce jeudi soir à 22h45gmt sur la chaine TCI.
Le journal français La Croix avait pourtant annoncé un peu plus tôt en exclusivité sur son site internet l’arrestation d’« IB » : « Il serait retenu prisonnier par les forces du président Ouattara à l’usine Unicafé de la commune d’Anyama, sous-préfecture d’Abidjan. Une équipe de la télévision ivoirienne TCI est partie tourner dans la soirée de mercredi sur les lieux de sa captivité », a indiqué mercredi soir à La Croix une source à l’hôtel du Golf.
Son entourage avait indiqué en début d’après midi qu’il était en fuite mais en lieu sûr vers Agboville (70km d’Abidjan), accusant Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara , de vouloir coûte que coûte « en finir avec IB », son vieux rival.
Après avoir harcelé pendant des mois les Forces de défense et de sécurité fidèles à l’ex président Laurent Gbagbo, le « Commando invisible » a été à son tour la cible d’une opération militaire ce mercredi. Les Frci ont attaqué la commune d’Abobo, fief du Commando invisible dirigé par Ibrahim Coulibaly dit « IB ». L’entourage de M. Coulibaly s’est dit surpris par cette attaque car des négociations étaient en cours et « IB » avait demandé mardi soir à ses combattants de déposer les armes.
Pour mémoire, l’ancien sergent-chef Ibrahim Coulibaly, devenu « général », fut l’un des instigateurs du coup d’État de 1999 qui renversa Henri Konan Bédié et du putsch manqué de 2002 contre Laurent Gbagbo et muet en rébellion armée. L’actuel Premier ministre d’Alassane Ouattara, Guilaume Soro, adversaire historique d`Ibrahim Coulibaly, avait revendiqué la paternité de la rébellion après des violents combats à Bouake.
Ibrahim Coulibaly était rentré de plusieurs années d’exil en début d’année 2011 à Abidjan pour créer le Commando invisible. Avec ses « 5000 hommes », il a contribué à la chute de Laurent Gbagbo. Il avait demandé à Alassane Ouattara de reconnaître son rôle et celui de ses hommes dans la chute de M. Gbagbo.
Vendredi dernier, M. Ouattara avait demandé à « IB » et aux miliciens de déposer les armes sous peine d’être désarmés par la force. Ibrahim Coulibaly a dit qu’il était prêt à déposer les armes, mais il a prévenu que cela prendrait du temps à organiser expliquant qu’il ne pouvait pas « abandonner les armes en pleine rue ».
L'article du Monde donne des détails sur le déroulement de cet assassinat annoncé :
Plusieurs centaines de membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes, ont lancé mercredi matin une attaque d'envergure contre le fief d'"IB" dans le quartier populaire d'Abobo (nord).Après cette "opération de sécurisation et de pacification", "'IB' est allé se réfugier dans une cour [d'habitations] non loin d'une usine à PK-18 [secteur nord d'Abobo]", a déclaré le porte-parole du ministère de la défense."RIPOSTE FATALE"Dans cette cour, Ibrahim Coulibaly "a pris en otage toute une famille. Les FRCI ont effectué des tirs de sommation à deux reprises et il a réagi avec des tirs nourris. Les FRCI n'ont eu d'autre choix que de riposter, et la riposte lui a été fatale", a ajouté le porte-parole.L'affrontement qui a eu lieu vers 20 heures, heure locale (22 heures, heure de Paris) a fait "deux soldats tués et plusieurs blessés" côté FRCI, et "sept morts"dans le camp adverse, dont "IB" lui-même, a-t-il précisé. Les FRCI avaient durant la journée progressé dans son fief sans rencontrer de réelle résistance.Le "commando invisible" avait contribué à la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril, en déstabilisant son régime par la prise de contrôle progressive du nord d'Abidjan au début de l'année. Le président Ouattara avait appelé vendredi l'ex-putschiste de 1999 et 2002 à désarmer ses hommes, sous peine d'y être contraint par la force.ADVERSAIRE HISTORIQUE"On demandait une semaine, dix jours, le temps de bien expliquer aux combattants qu'ils doivent désarmer sans conditions. Il faut les convaincre qu'ils peuvent déposer les armes sans craindre pour leur vie", avait déclaré au début de l'offensive Félix Anoblé, numéro deux du "commando invisible". "IB" avait demandé à être reçu par le chef de l'Etat pour se mettre à sa disposition. Son entourage avait accusé le premier ministre, Guillaume Soro, de faire obstacle à cette demande.M. Soro a été l'adversaire historique d'Ibrahim Coulibaly au sein de la rébellion responsable du putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo, force dont il prit finalement la tête et qui forme désormais le gros des FRCI. Ibrahim Coulibaly, l'un des personnages les plus mystérieux de la scène ivoirienne depuis une décennie, avait revendiqué ces derniers jours sa part dans la chute de M. Gbagbo, tout en assurant se placer sous l'autorité d'Alassane Ouattara, dont il avait été le garde du corps.COMMISSION VÉRITÉ ET RÉCONCILIATIONDans un entretien au quotidien français La Croix jeudi, M. Ouattara a évalué à près de 3 000 morts le bilan des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, tandis que l'ONU fait état de près de 1 000 morts.Dans cette même interview, le président ivoirien annonce la création "d’ici à deux semaines" d'une commission Vérité et Réconciliation "à l’image de ce qui a été fait en Afrique du Sud", précisant qu'il va recevoir la semaine prochaine, l’ancien directeur général de l’ONU, Kofi Annan, et Desmond Tutu "pour en discuter ensemble". M. Ouattara annonce également la nomination d’un gouvernement d’union nationale, avant fin mai.Le président Ouattara se déclare, par ailleurs, "très inquiet" pour les Français enlevés le 4 avril. Le directeur d'un hôtel d'Abidjan et un chef d'entreprise ont été enlevés dans la capitale économique ivoirienne, alors en proie à des violences entre ses partisans et ceux du président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de quitter le pouvoir. "J'ai demandé à ce que les responsables militaires arrêtés soient interrogés. Cela n'a encore rien donné", déclare-t-il.
En effet, les Vincent Bolloré craignent que la défaite du réformisme Gbagbo ne soit le signal de la VERITABLE REVOLUTION ANTI-ESCLAVOISE.
Ce que les crétins de l'impérialisme n'avaient pas compris, c'est la DOUBLE NATURE de la formoisie compradore : à la fois mangeurs de miettes volées aux paysans et aux pauvres d'Afrique, mais aussi ENDORMEURS PROFESSIONNELS.
La défaite de Gbagbo c'est la défaite du FPI, c'est la défaite de la classe formoise en Côte d'Ivoire.
Mais la stratégie imbécile suivie par Charles Blé-Goudé et Laurent Gbagbo depuis le 16 décembre, une stratégie qui a OUBLIE la mobilisation des masses aura aussi eu une conséquence ce ces deux réformistes n'auront pas envisagé : Les masses spoliatées ne sont pas défaites.
Et la course "à la soupe ! à la soupe ! de tous les traitres formois que sont les Mangou et tous les Koulibaly du FPI ne pourra que faciliter davantage la mise en lumière de cette imbécile classe formoise.
Et, en conséquence, montrer que seul le libéral-égalitarisme est susceptible de donner un avenir à l'Afrique !
Un texte de Yanick Toutain