jeudi 25 novembre 2010

Selon l'ONU : Le capitalisme libéral détruit l'environnement et appauvrit les populations



Dans un article du journal Lefigaro, on apprend que l'UNO vient de publier un nouveau rapport concernant le niveau de pauvreté planétaire : au cours des 40 dernières années, le nombre de pays très pauvres a presque doublé. Pire encore : "Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a de même doublé depuis les années 80". Deux fois plus de pauvreté en moins de 30 ans! En plus, ces données ont étés colligées avant 2008, année de la crise économique, qui fut fatale pour bien des pays en développement. Cela n'est pas nouveau. Au début des années 1800, on prétendait que la pauvreté doublait tous les siècles, maintenant que le développement capitaliste se fait plus rapidement, la pauvreté doublerait tous les 30 ans, logique, non?

Pourtant, selon d'autre rapports de l'ONU, l'humanité n'aurait jamais créé autant de richesse! Il n'y aurait jamais eu autant de millionnaires sur la planète! Mais où est allé la majorité de la richesse des peuples? À une minorité d'individus peut-être? Avez-vous besoins de preuves supplémentaires pour conclure que le capitalisme monopolise sans cesse d'avantage le Capital social? Que cela taise les propos utopiques et idéalistes des libéraux et libertariens du Réseau Liberté Québec qui prônent la liberté de ceux qui possèdent la richesse au détriment de ceux qui ne possède pas de pouvoir financiers, qui eux, restent en carence de liberté.

Le capitalisme peut sembler logique sur papier, en théorie, mais lorsqu'il est confronté à la réalité, il est totalement désarmé, illogique, destructeur, inhumain, mais surtout narcissique et individualiste. L'État peut venir pallier ces faiblesses, il peut règlementer, redistribuer et légiférer, mais au bout du compte, remplacer une oppression par une autre n'est pas souhaitable et n'aide en rien l'affranchissement et l'épanouissement de l'Humanité. Il faut remplacer l'incohérence capitaliste par la logique humaine, il faut démocratiser l'économie.

0 [ C O M M E N T A I R E S ]

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